Il y a 76 ans, le 8 mai 1945 marque la capitulation du IIIème Reich, signe la Victoire des Alliés et par conséquent la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Pourtant, la réalité est un peu plus complexe : il faut retenir que la guerre est terminée, mais seulement en Europe. Il faudra attendre 4 mois plus tard, que le Japon capitule à son tour face aux forces armées américaines.

Mais le 8 mai n’a pas toujours été férié. Le Général de Gaulle l’avait volontairement supprimé en 1959, dans une volonté de réconciliation avec l’Allemagne. C’est à la demande de François Mitterrand qu’il sera rétabli 22 ans plus tard.

Ce jour-là, les commémorations fleurissent à travers le pays, afin de rendre hommage aux victimes de cette guerre, qui aura coûté la vie à plus de 60 millions de personnes.

Hors crise sanitaire, le président de la République a pour habitude de remonter l’avenue des Champs-Elysées en voiture jusqu’à l’Arc de Triomphe, escorté par la garde républicaine. Entouré de chefs militaires et de représentants des anciens combattants, résistants et déportés de la Seconde Guerre mondiale, le chef de l’État ravive la flamme et dépose une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, en hommage à tous les morts tombés pour la France.

Retrouvez ci-dessous le témoignage de Marcel Gréget, ancien combattant de la Seconde Guerre Mondiale, se souvient :

La Journée internationale des Pompiers a été décrétée en 1999, suite au décès des cinq pompiers lors d’un feu de forêt en Australie, survenu le 4 janvier de cette même année.

La journée du 4 mai, jour de la Saint Florian, a donc été choisie afin de rendre hommage aux pompiers du monde entier. Saint Florian aurait été l’un des premiers pompiers commandants d’un véritable bataillon romain et aurait sauvé de nombreuses vies, et notamment tout un village en feu dans la Rome antique. Il est ainsi devenu le patron des ramoneurs et des pompiers.

À l’époque, cette date marque le début de la reconnaissance internationale des soldats du feu. Depuis ce jour, elle est restée ancrée comme étant la journée internationale des pompiers.

En France, il existe également la Sainte-Barbe, la fête des pompiers que l’on célèbre le 4 décembre. Cette journée n’a pas le même but, c’est un véritable temps fort de l’année, un moment où tout le monde se retrouve pour partager un bon repas dans une ambiance joyeuse et bon-enfant.

En ce 4 mai 2021, nous honorons et nous remercions tous les hommes et toutes les femmes qui ont donné leur vie pour sauver celles des autres. C’est grâce à leur courage, leurs sacrifices, et leur dévouement, qu’ils nous garantissent un monde plus sûr pour tous.

Découvrez-ci dessous le témoignage de Sébastien, qui grâce à sa bravoure lors d’un violent incendie, sauva la vie de deux personnes :

Depuis 1954, le dernier dimanche d’avril de chaque année est consacré au Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation.

Cette journée du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation rend hommage aux personnes déportées dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors de la seconde guerre mondiale. Durant ce jour, nous honorons la mémoire de toutes les victimes de la déportation, et ce, sans distinction. Soixante-seize ans après le retour des derniers déportés qui ont été libérés, le souvenir de la déportation demeure dans la mémoire collective française et ne doit pas s’effacer.

Tout cela ne doit pas être oublié afin de combattre tous les jours la haine, l’antisémitisme, le racisme, et le rejet des différences.

Les jeunes générations doivent prendre conscience de cet héritage, et doivent en préserver la mémoire, afin qu’elle ne tombe pas dans l’oubli et afin d’éviter de reproduire les mêmes erreurs.

Ainsi, de tout cela, et en hommage à tant de victimes décédées dans les camps, rien ne doit être oublié.

Découvrez ci-dessous le témoignage de Ginette Kolinka, survivante du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, une interview publiée par la Maison de la Shoah :